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Céréales Les cours du blé et du maïs se replient en début de séance sur Euronext

La décision de l’Inde a créé hier, le 16 mai 2022, une forte tension sur les marchés mondiaux. Ce matin sur Euronext, les prix repartaient à la baisse à l’ouverture.

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Sur Euronext, le lundi 16 mai 2022, la tonne de blé a clôturé en hausse à 438,25 € (+21,75 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 433,00 € (+22,25 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé à 372,25 € (+12,00 €) sur l’échéance de juin et à 378,50 € (+15,25 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce mardi 17 mai 2022, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 432,25 € (–6,00 €) sur l’échéance de septembre et à 425,25 € (–7,75 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs s’échangeait à 368,00 € (–4,25 €) sur l’échéance de juin et à 373,75 (-4,75) sur celle d’août.

Production indienne inférieure à 100 millions de tonnes

« Séance de folie hier sur Euronext, avec une hausse quasi historique des cours du blé, venant tester des zones de résistance exprimées en dollar, conséquence de la décision de l’Inde de stopper ses exportations, au-delà des lettres de crédit déjà signées, constate Agritel. Le pays connaît des températures records affectant dans de nombreuses régions la fin de cycle des cultures, ce qui conduit à revoir la production de blé sous les 100 millions de tonnes. »

 

« Les États-Unis espèrent que l’Inde va revenir sur sa décision d’interdire les exportations de blé, qui accentue la pénurie de cette denrée dans le monde, a déclaré lundi l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, à la veille de réunions ministérielles à New York sur la sécurité alimentaire. Nous encourageons les pays à ne pas restreindre les exportations car nous pensons que toute restriction sur les exportations exacerbera les pénuries alimentaires. »

Le maïs suit le mouvement

« À cela il faut ajouter maintenant une baisse des estimations de rendements en France, et plus généralement sur le Nord communautaire, conséquence du déficit hydrique actuel et des fortes températures. En effet, les orages du week-end n’ont apporté que peu de pluie, voire rien localement », complète encore le cabinet.

 

« À la Bourse de Chicago, les marchés ont clôturé lundi en hausse. Le blé a bondi pour finir avec un « limit up » (+70 cents). Le maïs a suivi le mouvement, mais avec des gains plus modestes. »

 

« Alors que les combats persistent, les semis se déroulent avec difficulté en Ukraine. L’analyste SovEcon estime cependant que la baisse des surfaces pourrait être de 20 % et donc moins importante qu’attendue jusqu’à présent (de –30 à –40 %) », informe l’AGPM.

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